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Ce petit coin du net se nourrit de vos commentaires. Merci de penser à lui et de me laisser une ou plusieurs bafouilles.

22 août 2023

Rêve ? (Défi image)


 Je regardais autour de moi, tout étonné. Mais comment diable avais-je atterri au beau milieu d’une forêt ? Aux dernières nouvelles, j’étais tranquillement chez moi, allongé sur mon canapé, en train de lire un bouquin tandis que le chat ronronnait à mes pieds.
Je m’étais probablement endormi, c’était la seule explication rationnelle. Je m’étais assoupi et là j’étais en train de rêver. D’ailleurs cette forêt, maintenant que je l’observais plus attentivement, elle ressemblait quand même furieusement à une illustration de mon roman.
J’en étais là de mes réflexions quand un groupe de quelques biches, accompagnées d’un cerf, approcha. Je devais bien reconnaître qu’en tout cas, ce rêve était plutôt sympa. J’inspirai à plein poumons l’odeur d’humus et de végétation. Je savourais la fraicheur du sous-bois. Ca me changeait agréablement de la chaleur estivale qui régnait dans le « vrai monde ». Je m’attendais presque à ce que les animaux m’adressent la parole. Après tout, dans un rêve, tout est possible non ?
Mais le groupe se contenta de s’installer avec moi, en bordure d’une petite clairière. Deux petits faons que je n’avais pas remarqué vinrent me renifler avant de repartir en quelques bonds vers leurs mères.
« EH ! »
Ah, ça y est, les bestioles commençaient à causer…
« Eh ! Eh, toi ! L’humain ! »
Je me tournais vers la biche la plus proche. C’était sans doute elle qui me parlait.
« Oui ? » répondais-je d’un ton plus aimable que le sien.
« Mais non, pas la biche abruti ! En haut ! Regarde en haut ! T’as déjà entendu une biche parler l’humain toi ? Pffff, ces humains, j’vous jure… tous des crétins... »
Je levais les yeux vers les branches au dessus de moi. Et là, confortablement assise le dos appuyé contre le tronc d’un chêne, les jambes pendantes de part et d’autre d’une petite branche, je vis une étrange créature. Ses yeux immenses lui mangeaient le visage, ses cheveux semblaient faits de mousse, sa peau avait la teinte de l’écorce quoi qu’un peu plus pâle. Elle portait des vêtements en herbes tissées, mêlées de feuilles, de racines,…
Ce rêve devenait de plus en plus loufoque.
-Mais… euh… Tu… vous… Vous êtes… quoi ? Balbutiais-je, un peu dépassé
-Ben… un elfe. Ca se voit non ? Un Sylvain plus précisément.
-Ah… hum… Et bien bonjour…
-Avoue… t’es paumé hein ?
-Hein ?
-T’es paumé. Jamais un humain ne s’aventurerait dans la forêt sombre. Donc t’as forcément du te perdre pour te retrouver ici. T’es dans la mouise.
Le sylvain éclata de rire.
-Je ne suis pas « paumé ». Enfin… je ne pense pas. Je ne sais pas comment j’ai atterri ici mais vu que c’est un rêve, ça n’a pas d’importance. Tout reviendra à la normale quand je me réveillerai. J’espère que je n’oublierai pas ce songe quand même. Cette forêt est vraiment belle et agréable.

-Ah… Tu vas me faire ce coup là… Bon ben désolé de couper court à tes bêtises mais non, c’est pas un rêve. Et zut… Un transplanneur… et fallait que ce soit moi qui tombe dessus…

-Un… un quoi ?
-Un transplanneur. Un mec comme toi, qui est passé d’un plan à l’autre. Ca explique que tu sois encore plus abruti que les humains moyens… Pfff...Va falloir que je t’amène au palais moi maintenant… La poisse.
-Il y a un palais ? Ce rêve est vraiment plein de surprise ! C’est génial !
-Mais puisque je te dis que c’est pas un rêve !

Le Sylvain redressa soudain la tête et se mit à renifler les alentours, en alerte. Il chuchota :
-Pis mets la en veilleuse sinon on va avoir VRAIMENT des ennuis là. Donc tu la fermes et tu me suis. Et regarde où tu mets les pieds. Essaie… Essaie d’être discret… soupira-t-il d’un air désabusé.
-Oh… euh… d’accord.
Il me fit signe de le suivre et je lui emboitais le pas, un grand sourire sur la figure. Ce rêve était vraiment passionnant.

20 août 2023

La boite mystère


Je regardais fixement la boite sur la table. Elle était relativement grande, bien cinquante centimètres d’arête au moins. Je n’avais aucune idée d’où elle venait, qui me l’envoyait. Je n’avais pas passé de commande de quoi que ce soit ces dernières semaines. Et pourtant, mon nom, mon adresse était bien inscrite sur l’étiquette, dans la case destinataire. Autre bizarrerie : autant mon nom et adresse étaient lisibles, autant la case expéditeur ne montrait qu’un gribouillis infâme indéchiffrable.

J’hésitais, mon mug de café à la main. Ce colis m’était bien adressé. Peut-être que je devrais l’ouvrir. Qui sait, peut être une lettre explicative se trouvait à l’intérieur, avec je ne sais ce quoi.
Soudain, la boite sembla laisser échapper un petit gémissement étouffé. Je sursautais puis jurais tout bas. Qu’est ce que c’était que ce merdier ?
Je n’hésitais pas plus longtemps, la curiosité l’avait emporté sur la prudence. J’allais rapidement chercher une paire de ciseaux et commençait à découper la boite.
Au bout d’à peine une minute, je soulevais le couvercle et une exclamation de surprise incrédule m’échappa.
Là, tapie au fond de la boite, une créature incroyable me regardait de ses trois paires d’yeux. Trois têtes s’étaient tournées dans ma direction. L’une d’elle jappa d’un air interrogatif, la deuxième bailla tandis que la dernière commençait à ronronner comme un moteur.
Je reculais précipitamment. Le bon sens me revint et je me dépêchais d’aller fermer les rideaux de la pièce. Hors de question qu’un voisin ou un passant n’aperçoive la créature, la chimère.
Je m’appliquais à me calmer. Il existait surement une explication rationnelle à tout ça. Un robot, c’est sûrement un robot extrêmement bien réalisé. Après tout, les chimères n’existent pas. C’est bien connu. La créature, en attendant, avait posé ses pattes avant sur le bord de la boite et ses trois têtes m’observaient. La première, celle de droite, ressemblait à une tête de chacal, la deuxième, au milieu à un … dragon ? Une tête de dragon noire et dorée, avec deux magnifiques cornes qui débutaient juste en arrière des oreilles et partaient vers le cou, en torsade, encadrant une crête épineuse située au milieu de la nuque. La dernière tête, plus classique, m’évoquait un bébé lynx.
La chimère se redressa, appuyant ses deux pattes avant terminées par des serres un peu plus fermement sur le bord de la boite. Celle-ci bascula sous le poids de la créature. Elle fit un roulé-boulé, tomba de la table sur une chaise, puis sur le sol avec un jappement pitoyable.
Interdit, je ne pouvais que l’observer. Si c’était bien un robot, je tirais mon chapeau à ses concepteurs. Les trois têtes se rejoignaient sur un poitrail large, musclé, couvert de fourrure noire, grise et blanche. Dans son dos, au niveau des omoplates, deux grandes ailes de plumes noires et dorés. Ses pattes arrières étaient celles d’un mammifère alors que les antérieures ressemblaient à des pattes de rapace. L’arrière train se prolongeait avec une queue reptilienne, là encore noire et dorée.
La tête de dragon laissa échapper un glapissement suraigu alors que la petite bête se prenait les pattes dans ses ailes en tentant de se relever. Elle était à la fois effrayante et adorable. Et manifestement jeune ?
Je m’avançais et l’aidait à se relever. Je lui repliai les ailes sur le dos avec une petite tape amicale. Elle répondit en se frottant contre moi, les têtes de lynx et de dragon ronronnantes, celle de chacal avec un petit cri joyeux.
Le pelage était doux et chaud sous mes doigts, élastique. Je voyais la poitrine se gonfler et se dégonfler au rythme de sa respiration. Ce n’était pas un robot, mais un véritable petit animal… censé n’exister que dans les contes et les légendes…
Je me relevai et retournai voir l’intérieur de la boite, espérant un indice, un mot pour comprendre d’où elle venait, pourquoi on me l’envoyait, de qui provenait le colis.
Je sentais les ennuis arriver en pagaille.

8 août 2023

4) Aléatoire (writever aout 2023)

 Le garçon ouvrait de grands yeux effrayés. En face de lui, une inconnue. Mais qu'est ce qu'elle fichait ici !?! Personne ne venait dans les décharges. Personne d'autre que lui. En tout cas c'était la première fois qu'il croisait quelqu'un et ça ne lui plaisait pas.
Il espérait que son petit compagnon resterait sagement dans sa sacoche. Il réfléchit rapidement à toutes ses possibilités, observant, analysant pour essayer de comprendre au mieux la situation. Hors de question de se faire prendre bêtement comme ça.
La femme avait l'air tout aussi surprise que lui. Bon point. Elle portait des habits ouvragés, marquant qu'elle venait d'une strate plutôt haute de la société. Mauvais point.
Les Machines avaient tenté de mettre tous les humains sur un pied d'égalité, avant d'analyser que les créatures biologiques avaient besoin d'une hiérarchie qu'elles avaient alors recréer de toute pièce.

Elle tendit la main vers lui, bredouillant :
-Mais... qu'est ce que... qu'est ce que tu fais là ?
-Ben... Et vous alors ?

Il se mordit la joue. Mauvaise réponse. Sa spontanéité lui avait encore joué des tours. Mais il n'avait pas aimé la question, le tutoiement immédiat. Elle était encore moins à sa place que lui, ici. 

-Personne ne vient ici. A part moi. Et jamais longtemps... "Elles" n'aiment pas ça.

Il jeta un regard inquiet sur le ciel. Chaque seconde supplémentaire renforçait le risque de se faire repérer.

-Vous faites ce que vous voulez m'dame, mais moi je reste pas ici. J'veux pas d'ennuis.

Il releva sa capuche sur sa tête et commença à s'éloigner rapidement. S'il la semait, ça irait. Elle n'avait aucun moyen de le retrouver après tout. Dans son dos un cri retentit :

-Attends !
-Quoi ? demanda-t-il en soupirant.

Il se retourna et la regarda plus franchement. Elle n'avait pas l'air à l'aise. Pas du tout.

-Z'êtes perdue ? C'est ça ? Faut pas venir par ici M'dame. C'est dangereux. Enfin... ça peut.
-Je... oui c'est ça, je suis perdue. Mais pour toi aussi ça doit être dangereux non ?

Il cliqua de la langue, agacé.

-Moi je sais être discret. Bon allez, venez, lui dit-il en lui saisissant la manche. J'vais vous sortir de là avant que vous nous fassiez repérer tous les deux.

Il la guida dans des petites ruelles, évitant habilement les quelques robots gardiens qui surveillaient la zone. Une fois arrivé en lieu sûr, il s'arrêta et se retourna, la toisant d'un regard sévère.

-Bon... d'ici vous devriez pouvoir vous retrouver hein ? J'vous ai aidé. Alors à votre tour. Vous parlerez pas de moi hein ?
-Euh... ok. Mais.. Qu'est ce que tu faisais là-bas ?
-Ca c'est mes ognons.

Il sentit sa sacoche s'agiter et donna discrètement un petit coup dessus. Un petit bruit étouffé en sortit. Il l'imita aussitôt en se frottant la cuisse pour faire croire qu'il s'était cogné. 

-Les robots... Ils vous ont pas remarqué, déclara-t-il soudain avant qu'elle puisse réagir.
-Toi non plus...

Il sourit pour la première fois. La femme observait la pièce autour d'elle. Un vieil entrepôt désaffecté. Son regard se posa soudain sur la sacoche, les yeux écarquillés.

-Qu'est ce que...
-Bonjour Madame, fit le petit robot dont la tête sortait de la poche de tissu.

Le garçon regarda son compagnon, éberlué. C'était bien la peine de lui parler de prudence !

-Ah bah bravo ! On fait quoi maintenant ?
-Les risques sont minimes, je t'assure. Je l'aurai pas fait sinon.
-Mais... C'est quoi ce robot ? Je n'ai jamais vu ce modèle.
-Je suis UNIQUE, répondit fièrement le petit robot.
-Je... vois ça...

Le garçon poussa un grognement de dépit, cherchant désespérément comment se sortir de ce pétrin dans lequel son ami les avait fourré tous les deux...

-Eli, elle n'a pas de balise active. Elle ne peut pas parler de nous sans prendre des risques.
-Mais... Comment il sait ça ?
-Il.. euh... il a des capteurs spéciaux.
-Mais...

Elle le regarda avec un intérêt renforcé.

-Tu l'as trouvé où ?
-Je l'ai pas "trouvé"! s'écria-t-il indigné.
-C'est mon créateur... et mon ami, précisa le robot.

Elle en resta médusée quelques secondes. Puis un large sourire apparut sur son visage.

-Tu es celui que je cherchais. Tu es celui dont on a besoin. Le facteur aléatoire.

3) Foret (Writever aout 2023)

 Une légère musique résonnait dans la pièce. L'ambiance y était sombre, seules deux petites ampoules diffusaient une lumière blafarde. On devait se glisser entre les différentes tables encombrées d'objets mécaniques, de pièces de machines, de bouts de ferrailles, devis, pinces et outils en tout genre. Au fond de la pièce, une large bureau avec une lampe permettant de mieux voir son ouvrage.
Il était à son poste de travail, se dandinant en rythme, fredonnant la mélodie. Il se pencha, la langue dardant quelque peu entre ses lèvres dans sa concentration. Avec application, il perça une série de trous à l'aide d'un minuscule foret, avant d'ajuster une nouvelle pièce.
Un petit cri de protestation retentit.
-Ouille ! Fais attention !
-Si toi, tu faisais attention, je n'aurai pas besoin de faire ça. Arrête de râler et de gigoter, j'ai presque fini.

L'ado reprit son fredonnement et, après quelques secondes, se redressa, l'air satisfait.

-Ah ! Voilà ! Ca devrait être bon comme ça, annonça-t-il en s'étirant.

Sur la table, un petit robot se leva. Ses capteurs optiques allumés renvoyaient la lumière de la lampe.

-Ah oui, c'est beaucoup mieux comme ça. Merci.
-De rien. C'est fait pour ça, les potes.

Le robot chipota une vis avant de se tourner vers son acolyte humain.

-Dis... T'as jamais peur toi ?
-Peur ?
-Des Machines... Si elles trouvent cet endroit... si elles ME trouvent...
-Ca n'arrivera pas... Personne ne sait. On sort presque jamais... Tu t'inquiètes trop...
-Mais tu sais que c'est contre les Règles... les humains n'ont plus le droit de construire des... objets mécaniques autonomes. Et toi... tu m'as carrément donner une... une personnalité.
-Mais non... juste une IA capable d'apprendre par elle-même.
-Une conscience... des émotions...

Le garçon resta silencieux, rangeant les outils soigneusement. Il ne savait pas quoi dire... Comment avouer à son ami qu'il l'avait créé parce qu'il se sentait seul... Seul dans ce monde de machines que pas grand monde ne questionnait.

5 août 2023

2) Mathématiques (Writever aout 2023)

 "L'Humanité a sombré dans la folie" se disait-elle en observant la procession qui avançait lentement sous la pluie.
Les Fils et Filles des Mathématiques gagnait chaque jour de nouveaux adeptes. Cette secte adorait ce qu'elle nommait "Les Mères Probabilités". C'était ridicule...
Pas étonnant, avec les machines qui calculaient des proba pour un oui ou un non... Qui examinait et scrutait tout détail possible avant de rendre un... verdict.
Les robots contrôlaient tout, étaient partout. Même dans les quartier plus modestes. Drônes de surveillance, Bots policiers... L'humanité n'était plus que simple témoin de sa propre déchéance.
Il était plus que temps d'agir.
Certes, on ne pouvait pas nier que la planète se portait mieux depuis quelques siècles, depuis que les humains avaient perdu les clés de leur propre destinée.
Elle soupira. Oui... l'Humanité avait peut être méritée tout cela... Après tout... Si on en croyait les enregistrements anciens qu'on passait à tout enfant lors de ses heures d'Education... A les voir, l'Humanité avait été horrible, détruisant son propre milieu d'habitation, se massacrant les uns les autres, les plus riches, chanceux, détournant le regard devant les souffrances de celles et ceux qui fuyaient la guerre, la misère ou quelque autre calamités.
Elle avait douté de ces informations. Après tout, qui disait que ce n'était pas une fiction inventée par les machines pour garder les humains en laisse ?
Mais elle avait pu trouver de vieux livres, des reliques. Et tout concordait... Des rapports humains alarmants sur le climat. Des articles de journaux parlant de guerres, de pandémies, de gens qu'on laissait se noyer plutôt que leur offrir asile... Elle n'en avait d'abord pas cru ses yeux. Puis était arrivé la nausée, à la réalisation de ce que leurs ancêtres avaient fait subir à d'autres...
Elle crispa la machoire. Objectivement, la planète, la faune et la flore, humain inclus, se portaient mieux sous le règne des machines. C'était indéniable. Plus personne ne pouvait s'accaparer des richesses indécentes. Plus personne ne mourrait de faim, de soif ou de froid. Les machines prenaient "soin" de tous et toutes sans discussion de religion, de couleurs de peau, de nationalité.
Ils laissaient les gens libres de leur croyance tant que cela restait pacifique.
Regardant la procession qui s'éloignait, elle se demanda si les machines étaient secrètement amusée par ce genre de démonstration. Elle secoua la tête. Impossible. Les machines étaient dépourvues de quelques émotions qui soient. Seuls les probabilités et les calculs de risque importaient à leur yeux. Et elles n'hésitaient pas éliminer les "éléments dangereux" si nécessaire. Les histoires qui se racontaient entre humains parlaient de bain de sang lorsque les machines avaient pris le pouvoir.
Elle eu un sourire sardonique en pensant à cette vérité dont on ne leur parlait pas lors de l'Education.
Oui, tout allait "pour le mieux"... sauf qu'ils n'étaient plus maîtres de leur vie... les humains n'étaient plus que des marionnettes, des poupées, entre les mains mécaniques et froides des machines.
Sans un mot, elle tourna les talons et s'effaça dans les ombres.

4 août 2023

1) Probabilités (Writever Aout 2023)

 "Veuillez patienter. Nos programmes opèrent actuellement le calcul des probabilités."

 Fucking machines. Impossible de faire quoi que ce soit sans calcul de proba. A peine si on peut encore aller pisser tranquille. Les générations précédentes voulaient une société à risque zéro... ou tendant vers le risque zéro... Résultat : une société entièrement contrôlé par des programmes de calculs de proba... pour notre propre bien. Les problèmes avaient commencé quand les premières machines avaient calculé les probabilités que l'humanité ne provoque sa propre destruction si elle était laissée sans surveillance. Pour le "propre bien" de leurs concepteurices, les machines avaient donc décidé que le moins risqué était de mettre l'humanité entière sous leur tutelle. Depuis... tout allait de mal en pis