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30 juil. 2021

Tirahn (mercredi character design 12)

 Source d'inspiration : https://www.patreon.com/posts/four-of-wands-14199662



Elle s'était écroulée dans l'herbe, un sourire aux lèvres. Elle savourait pleinement cette dernière journée d'insouciance et de relaxation. Les rayons du soleil transperçaient la frondaison du bois sacré, caressaient sa peau et dessinaient des arabesques rouges et orangées derrière ses paupières closes.
Demain, demain son enfance finirait. Demain, elle partait en quête. La Chaman avait interrogé l'Arbre de Vie. Les esprits avaient parlé et elle, Tirahn, fille du forgeron et de la tisserande, devait partir et accomplir quatre hauts-faits dans le monde extérieur.
Cela faisait deux mois maintenant que le village entier se préparait à l'évènement. Deux mois que la Chaman tentait de lui inculquer les bases de son savoir. Deux mois que son frère l'entrainait au maniement du bâton et du sabre. Deux mois que sa mère retenait ses larmes et sa peur.
Elle, n'avait pas peur. Elle avait confiance en ses capacités. Et puis, la Forêt ne l'aurait pas choisi si elle n'était pas capable de la servir. Certes, il était déjà arrivé qu'une questeuse ne revienne pas au village. Mais elle, elle reviendrait, la peau tatouée de ses exploits.
Demain, ce serait le grand jour. Elle quitterait les siens pour partir servir la Nature. Elle ne pourrait pas revenir avant au moins un an et un jour. Elle partirait seule. Ou presque. Patahn, son familier, l'accompagnerait bien sûr. Pour l'heure, il jouait dans les branches basses tandis qu'elle même se gorgeait de soleil, étendue au milieu des fleurs odorantes. Aujourd'hui, elle pouvait se reposer, elle devait se reposer.
Demain, oui demain, son histoire véritable commencerait.

29 juil. 2021

Rhylla (mercredi character design 11)

 Source d'inspiration : http://clairobscur-art.com/gallery/illustrations/

 

Il régnait un silence feutré dans la forêt. Ce silence que seule la neige et le froid savent imposer. La nature, endormie, regardait passer la jeune fille enveloppée de lourdes fourrures blanches et argentées. Sur son épaule, on pouvait apercevoir une corneille sacrée, reconnaissable à son plumage d’albâtre. 
Sur son front, l'adolescente portait une tiare d'argent, indiquant son statut de prêtresse consacrée à Namaly, déesse de la sagesse et du savoir. Sa présence ici, au fond de cette forêt profonde, au plein coeur de l'hiver, était incongrue. Et pourtant elle avançait, à pas lent mais sûrs, ses épaisses bottes fourrées marquant à peine le sol enneigé. Elle allait à l'allure de ceux qui savent pourquoi ils sont là, et l'importance de leur mission. Dans son sac, une missive de la plus haute importance attendait d'être délivrée au Haut Conseil des Druides. Résolue, la jeune fille affermit sa marche et continua son chemin. Personne n'oserait s'interposer entre elle et son objectif.

28 juil. 2021

Kalicia (Mercredi Character Design 10)

 Inspiration : https://www.patreon.com/YuKhaos/posts

 


Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne passait pas inaperçue, sa peau bleue aux reflets verts, évoquant les profondeurs aquatiques, ses cheveux flottant au dessus d'elle, comme portés par une vague invisible. Tout en elle évoquait l'océan, jusqu'à une douce odeur d'embruns qui semblait flotter dans son sillage. Ses yeux pétillaient de malice. A sa hanche, on pouvait voir une flûte se balancer dans un étui d'algues épaisse. Dans son dos, un petit violon dépassait de son bagage, témoignant de son statut de barde.
Curieux, les enfants s'approchèrent quand elle entra dans le village. On entendit son rire argentin retentir alors qu'elle se fendait d'une révérence outrancière à leur adresse. Elle avait toujours eu une affection particulière pour les enfants. Ils avaient dans le regard une innocence que la majorité des adultes avaient perdu, ne comprenaient plus. Et ils étaient souvent plus curieux que méfiants. C'était toujours eux qui lui faisaient le meilleur accueil.
Avec un clin d’œil pour son jeune public improvisé, elle saisit son violon et commença à jouer une petite ritournelle, gaie comme le chant du pinson au printemps. Les gamins joignirent leurs rires au sien et se mirent à suivre la jeune barde. Il ne leur fallut pas longtemps pour former une farandole autour d'elle. Son regard étincelait à voir la joie des petits danseurs. Sa mélodie se fit aérienne, liquide et son corps se mit à virevolter au rythme de sa chanson.
Il y avait comme une impression d'irréalité face au spectacle de cette génasi aquatique, tourbillonante au milieu des enfants qui battaient la mesure de leurs petites mains, entourée du chant aigu du violon sur lequel les mains bleues semblaient danser. Cela ne dura pas plus de quelques instants, le temps d'une comptine enfantine sublimée par la voix cristalline de la jeune femme.
Le chant et la danse s'arrêtèrent aussi subitement qu'ils avaient commencé. Elle salua sous les applaudissements ravis des gamins, un sourire espiègle aux lèvres. Puis, elle se dirigea vers l'auberge, affectant de ne pas remarquer l'homme qui lui avait emboité le pas. Mais sur sa gorge, le saphir de son collier avait commencé à scintiller.

27 juil. 2021

Laetherir (Mercredi Character design 9)

Source d'inspiration : https://ww.artstation.com

 


 L'enfant tomba sur l'herbe humide dans un bruit sourd. Il ne put retenir un hoquet de peur devant l'être qui lui faisait face.
L'individu s'avança, dans le clair-obscur de la forêt. Son visage était semblable à celui d'un elfe, à ceci prêt que sa peau semblait faite d'écorce. Ses iris dorés luisaient dans des yeux noirs comme le charbon. Ses longues oreilles pointaient entre sa chevelure blanche qui retombait en vagues sur sa poitrine et son dos.
L'elfe étrange avança vers l'enfant, sourcils froncé. Son armure avait un aspect de bois et était décorée de motifs végétaux. L'enfant le vit s'avancer sans faire le moindre bruit. Il se recroquevilla, replia les bras devant son visage, anticipant un coup qui n'arriva pas. Quand il osa rouvrir les yeux, l'elfe lui faisait face, accroupi, son regard dur plongé dans le sien. 

- Qu'est ce que tu fiches ici, petit humain ?

Les yeux écarquillés, l'enfant était incapable d'articuler un mot.

- Ta place n'est pas ici, petit humain. La forêt n'est pas sûre, pour ceux de ton espèce. Lève-toi, tu ne peux pas rester là.

Soudain, l'elfe s'immobilisa, tous ses sens aux aguets. L'enfant vit les oreilles pointues bouger légèrement tandis que l'inconnu lui intimait de la main de ne pas faire un bruit. Sous ses yeux, la peau de l'elfe sembla s'épaissir encore un peu plus, des veines sinueuses, noires, apparurent sur son visage. Les récits des anciens lui revinrent soudain. Incrédule, il murmura :

- Vous... vous êtes un elfe de bois !
-Mon nom est Laetherir. Lève-toi, pas un bruit, et j'espère que tu cours vite.

D'une poigne ferme, Laetherir releva l'enfant et, sans lui lâcher la main, commença à courir dans la forêt, fuyant une menace que lui seul avait perçu.


26 juil. 2021

Talat (Mercredi Character Design 8)

 source d'inspiration : https://www.yuumeiart.com/
https://www.patreon.com/posts/rebreathe-43216733

 



Elle flottait, les yeux clos. Seuls les pétales sortant régulièrement de son masque témoignaient de sa respiration. Dans son dos, la bonbonne irradiait sa lumière vive et chaude. Elle se laissait porter par les eaux sombres, ses cheveux blonds suivaient les allers et retours du ressac. Elle savourait ce moment de calme, de douceur, dans ce monde désormais inhospitalier. Respirant lentement, elle se repaissait du parfum des pollens dont son corps de Florale avait besoin.
Oui, le monde avait bien changé, la nature s'était métamorphosée et l'humanité n'avait eu d'autre choix que de s'adapter ou de mourir. Beaucoup avaient péri. Le peu qui avait survécu avaient vu leur corps développer un lien symbiotique aux plantes étranges qui étaient apparues partout sur la planète. Désormais, Humains et Végétaux étaient irrévocablement liés, les uns ne pouvant survivre sans les autres. Les plantes avaient besoin des humains pour activer leurs spores et pollens et les disséminer. Les humains ne pouvaient plus respirer sans pollens dans l'atmosphère. De nombreux animaux avaient disparus. De nouvelles espèces avaient émergées.
Dans les paysages, les carcasses de bâtiments gigantesques persistaient, désormais recouvertes de branches et de lianes.
Les humains vivaient désormais au sein des bois et des forêts. Ils n'avaient pas perdu toute technologie et c'est ainsi qu'on avait mis au point des système pour pouvoir respirer et survivre en dehors de la présence des plantes. Désert et océans n'étaient plus des obstacles.
Doucement, Talat rouvrit des yeux. Ses doigts fins jouèrent avec les poissons multicolores qui l'entouraient, enhardis par sa quasi immobilité. Avec délicatesse, la petite fille commença à se mouvoir dans l'eau, les poissons s'enfuirent, petits éclairs argentés et colorés. Elle s'approcha du bosquet de grandes algues et, tranquillement, commença sa cueillette.

23 juil. 2021

De la terre aux nuages 1


    C'était un matin comme les autres. Mamoru avait préparé les bentos, moi le thé. Ayuko avait ronchonné en entendant le réveil. Tout en prenant le petit déjeuner, nous avions écouté la radio. Rien de bien nouveau. La grande forêt continuait à progresser au sud du pays. Dans l'océan, des algues étranges auraient commencé à avoir le même "comportement" que les arbres, les mêmes "propriétés".
Personne ne savait comment contenir cette forêt qui envahissait le Japon. Elle était apparue autour de Nagazaki et d'Hiroshima après les bombardements nucléaires qui avaient mis fin à cette terrible guerre mondiale. Nous écoutions distraitement, mais systématiquement, les infos du matin. Tous les jours. Tobimaru, notre village, était loin de la Forêt, mais à la vitesse où celle-ci s'étendait... pour combien de temps encore.

Il fut l'heure de partir pour la mine, rejoindre Hulmi, notre boss. C'est lui qui nous avait recueilli et installé dans ce petit chalet, nous, les trois orphelins du village. Je n'avais aucun souvenir de mes parents et de ma vie avec eux. Mon souvenir le plus lointain était le jour où Hulmi m'avait amené ici, au chalet, ma petite menotte dans sa grande main chaude, rassurante. J'y ai grandi, avec Mamoru et Ayuko. Ils sont pour moi des frères. Ils ont leurs défauts tout comme j'ai les miens. Je crois que je donnerais ma vie pour eux.

21 juil. 2021

Déchirure (Inspiration visuelle 1)

 Source d'inspiration : https://virink.com/art/622574

Cela ne devait pas être... C'était ainsi. Cela ne devait pas être et notre histoire mourut à peine commencée. Cela ne devait pas être... Et nous nous sommes séparés ici, dans un champ de blé.
Cela ne devait pas être. Nous ne pouvions pas. Et les larmes qui roulaient sur mes joues n'y pouvaient rien changé. Ces larmes que j'ai caché sous ce grand parapluie.
Toi... Tu n'as pas pleuré. Tu ne pleurais jamais. Cela n'était pas permis. Un futur soldat ne pleure pas. Alors tu as appris à transformer tes tristesses en colère. Et c'est la colère que j'ai vu briller au fond de tes yeux quand tu t'es détourné de moi. La colère et l'impuissance. Parce que cela ne devait pas être.
Nous n'aurions pas du nous rencontrer. Une erreur d'aiguillage. Un petit grain dans les rouages de cette machine que nous nommons Société.
Nous nous sommes regardé, puis chacun a détourné le regard pour ne plus voir la peine sur le visage tant aimé. Nous n'avons pas parlé. C'était inutile.
Chacun de nous a repris sa route. Chacun s'en est retourné vers sa place, celle décidée par la Société. Parce que cela ne devait pas être.
Dans le ciel, les nuages gris et noirs, sombres, roulaient. Le tonnerre commençait à gronder. La pluie a commencé à tomber. Comme en réponse à notre peine, à notre rage.
Parce que nous étions chacun perdu dans notre chagrin, nous n'avons pas vu, pas entendu, nos âmes qui, la haut, se murmuraient "Un jour... Cela sera... Un jour mon amour..."

Les carnets d'Azalfa ( Ashaëla): jour 1, deuxième partie

 Mes compagnons de route m'ont trainé hors de la pièce avant que je n'ai pu finir l'étude des ossements géants. Le paladin m'a rassuré en disant que nous aurions tout le temps d'étudier la ville et ce qu'elle contient, après avoir réglé le problème des membres du Manteau Rouge devenus fous.

Après un petit escalier, nous avons débouché sur une galerie. Elle est découpée en tronçons par des parois latérales qui ne montent pas sur toute la hauteur de la pièce. Nous y avons retrouvé une légère lumière, grâce à des vitraux absolument magnifiques. Les sazaléandais étaient assurément des artisans de très haut niveau. 

17 juil. 2021

Les carnets d'Azalfa (Ashaëla) : Jour 1

 Mes pas m'ont porté en Ashaëla, ce pays de légendes et de mythes. Et force m'est de constater qu'il n'a pas volé sa réputation. Ici, on croise des êtres extraordinaires, elfes, nains, gnomes, côtoient les humains sans que personne ne sourcille. Dans leurs villes, on peut même rencontrer des gobelins. Certains parlent de centaures et il me semble en avoir aperçu au loin, mais peut être mes yeux me jouaient-ils des tours. Je n'ai aucune certitude, cependant leur présence est tout à fait plausible.

Dans ce pays, j'ai toutes mes chances de croiser des dragons et de pouvoir les étudier. Je frémis de joie à cette idée. 

J'ai, il y a déjà quelques semaines, croisé la route d'un autre ménade. Cet être est étrange. Il ne connait pas notre langue et se comporte en tout point comme un humain. Il pourrait presque passer pour l'un d'entre eux si ce n'était la fourrure qui le recouvre, sa taille et la queue féline qui pointe derrière son armure. Car oui, il porte une armure complète, et un heaume. Son tabard et son bouclier sont décorés de la marque de Jandora. Il doit donc appartenir au culte de cette Déesse et être une de ces personnes qui combattent la Non-Vie et le Pourrissement. Mais je n'en sais guère plus sur le sujet, la théologie n'est pas ma spécialité. Il m'intrigue cependant et je ne désespère pas de le convaincre de me faire le récit de son enfance qui promet d'être particulière. Il semble avoir été élevé par les humains. Comment un jeune ménade a-t-il pu se retrouver ainsi isolé de son peuple à un âge si jeune qu'il ne se rappelle pas sa propre langue, si tant est qu'il l'ai su un jour. En tout cas, pour l'instant, il ne m'a même pas dit son nom...

16 juil. 2021

La Tisseuse (Mercredi Character design 7)

 source d'inspiration : https://www.pinterest.es/pin/502503270924909674/

Je suis l'inconnue, celle que l'on vient voir dans les moments de doutes, de désespoir.
Je suis la servante de Rasalgan, le Grand Serpent, à qui l'on confie offrandes et sacrifices.
Je suis son oracle Il sussure les secrets de l'univers à l'oreille.
Je suis la Gardienne, à qui il confie les rêves.
Je suis l'immortelle, celle qui a vu des empires se former puis s'effondrer, encore et encore.
Je suis l'amante, celle qu'il étreint de ses anneaux, nuit après nuit, jour après jour.

Je suis le pont, je suis le passage, je suis l'intermédiaire, entre vous et Lui.
Je suis celle qui ne parle pas, mais qui montre.
Je suis celle dont on ne connait pas le nom.
Je suis... la Tisseuse de Rasalgan

15 juil. 2021

Mage (mercredi character design 6)

 Source d'inspiration : https://merwild.tumblr.com/page/58


Elle avait survécu. De justesse. Mais survécu. Dans ses cauchemars, elle revivait encore et encore ce jour maudit, les flammes, la chaleurs, les cris, la douleur. Le bruit du bois qui craque, des poutres qui s'effondrent. Elle avait encore dans les narines l'odeur de la fumée.
Nuit après nuit, elle se réveillait dans un hurlement inarticulé de terreur pure. Elle avait appris à dormir dans l'obscurité, seule la lune et les étoiles la veillaient désormais. Même la plus petite chandelle aurait pu être dangereuse.
Le feu avait failli la tuer mais un miracle avait eu lieu. C'était connu, parfois, aux portes de la mort, des gens débloquaient des capacités. La magie soudain coulait dans leurs veines, libre, brute. Sans savoir comment, les flammes avaient relâché leur étreinte, s'étaient écartées devant son passage La chaleur avait reflué devant elle. Le corps à moitié brûlé, plus morte que vive, elle avait réussi à échapper au brasier. La gorge et les poumons à vif, elle n'arrivait même plus à hurler.
Elle s'était effondrée au sol, masse gémissante et sanglante.
Elle se souvenait. Des gens étaient là. On l'avait relevée, allongée, portée chez un guérisseur. Il l'avait sauvé. Il lui avait fallu des semaines, même avec ses pouvoirs, pour la faire revenir définitivement dans le monde des vivants.
Depuis, la magie s'était réveillée en elle. Elle était désormais capable de manipuler le feu, de façon instinctive, sans réfléchir, mais sans aucun contrôle.
Elle était mage du Feu. Et elle haïssait cela. 



14 juil. 2021

Laranfel (Mercredi Character design 5)

 Source d'inspiration :
https://cyanide-chicken.tumblr.com/image/169985901881


Ils me haïssent. Ils me jalousent. Moi qui fait fleurir la forêt, qui bénit leurs champs, encourage leurs vergers.
Ils ont décidé de marcher contre moi. Ils ont oublié que ce sont eux, qui ont fait de moi ce que je suis. Ils ont oublié qui je suis, qui je suis réellement. Ils m'ont appelé la fée des fleurs, ou la magicienne à la rose.
Ils ont oublié. Oublié que les roses ont des épines. Oublié que les racines sont sources de chûtes, que les lianes peuvent entravés, que les fleurs, même les plus belles, surtout les plus belles, peuvent être toxiques.
Il est temps de raviver leur mémoire.
Ils viennent avec leur haine, leurs fourches et leurs feu.
Ils ont oublié l'origine des Faels. Ils ont oublié que la cour de l'Hiver n'est pas la seule à connaître la cruauté.
Ils ont oublié. Aujourd'hui, ils se souviendront. Ils se souviendront de la peur. Ils se souviendront du danger. On ne provoque pas impunément une Fae.
Aujourd'hui, je vais rappeler aux humains leur place véritable et les pouvoirs de la Fée du Printemps.
Aujourd'hui, mes arbres, buissons, herbes, lianes, s'abreuveront à leur sang.
Aujourd'hui, ils gouteront à la colère de Laranfel, Princesse du Printemps.

Bobby Mac Farlan (Mercredi Character design 4)

 Source d'inspiration :
https://www.deviantart.com/gaudibuendia/art/scottish-fold-598451636

Mon nom est Bobby Mac Farlan, du clan Mac Farlan. Je suis un guerrier, comme mon père avant moi, et mon grand père avant mon père. Je sers fièrement dans l'armée de mon oncle, le Seigneur Mac Farlan.
Nos terres bordent celles du clan Mac Grafth, ces sales cabots. Nous sommes ennemis depuis... aussi loin que remontent les récits des anciens.
La paix a failli être possible. Nous l'avons presque touché de la griffe. Mais ces immondes bâtards n'ont aucun honneur et, lors d'une réunion en vue de préparer une paix durable, via un mariage de raison entre nos deux clans, ils ont trahi la trêve, blessant mon oncle et mon cousin, tuant plusieurs de nos valeureux guerriers.
Aussi, nous repartons en guerre, et cette fois, nous n'aurons de répit que leurs terres sous notre loi et la lignée de Mac Grafth éteinte.
Il ne peut en être autrement.
Le sang appelle le sang.